Frustration maximale

Des nouvelles de la pile de Fred : il a fallu attendre la Chine pour réaliser un échange de bouquins (à vrai dire, pour qu’elle trouve quelque chose qui lui convienne en échange de ce qu’elle laissait – d’abord, elle est un peu difficile et puis la majorité des gens qui laissent leur livres lisent en allemand, hollandais ou suédois…). Et notamment, contre une demi tonne de Dostoievski, elle a récupéré une demi tonne de japoniaiserie. Selon la couverture, une saga du Japon des samourais. D’après elle après lecture, « un excellent roman de « kimono et sabre » (de cape et d’épée à la japonaise). Plaisant et assez haletant. » Suffisamment pour que cette nouvelle demi tonne soit avalée en moins de quinze jours (il y a eu quelques heures de trajets en train et bateau aussi).

Et (mauvaise) surprise, à la page 857 du roman : « ainsi se termine la première partie des aventures de notre héros, la suite, intitulée « blablabla » est parue … » en livre de poche en 1986, autrement dit, aucune chance de jamais le trouver aujourd’hui en anglais sur notre route au Japon ! Sauf que…

Sauf qu’en traînant dans le rayon anglais du Junkudo (la Fnac locale) de Kobe, on trouve un roman traduit en anglais du même auteur. Sauf que…

Sauf que, pas de chance, ce gars, il a (notamment) écrit deux énormes sagas de ce type, et celle à disposition en anglais, c’est l’autre ! Mais après tout, Kobe, c’est tout petit, qui sait, peut-être qu’à Osaka ? Oui, effectivement, le Junkudo d’Osaka est immense, avec un rayon anglais particulièrement fourni, notamment en traductions d’auteurs japonais. Sauf que…

Sauf que presque tous y sont, mais pas celui que Fred cherche !

Tant pis, la suite des lectures de Fred au Japon sera plus sérieuse ou plus exotique (traduire par non japonaise) – on trouvera la suite de la saga au retour, si elle a encore envie de la lire !

Un peu plus léger...

J’ai perdu une jambe à Nagasaki…. Je voyage accroché à la pochette de l’appareil photo de Fred, histoire de ne pas perdre une miette de ce qu’elle voit et photographie. Parfois du coup, je voyage sous sa veste ou même dans un sac ou un autre, tassé avec d’autres affaires précieuses (les papiers importants ou le pique-nique du jour). Est-ce lors d’une sortie du sac un peu trop violente ? ou me suis-je bêtement accroché à quelque chose ? Toujours est-il que quand Fred a voulu faire la photo d’un nouveau « petit jeu », elle s’est rendu compte qu’il me manquait une jambe – je n’avais même pas réalisé ! Je l’ai donc perdue quelque part à Nagasaki, le jour de la visite du musée-mémorial de la bombe atomique… Solidarité incongrue.

Bon, Fred me cherche une jambe de remplacement mais c’est pas gagné – je suis assez difficile et n’accepte pas n’importe quel bout de papier ou chewing gum pour cela. Joe se contente de dire que si on arrachait ma deuxième jambe et me laissait cul de jatte, je serai plus stable pour les photos, je vous jure, ce qu’il faut pas entendre….

Zen

Nous voici depuis quelques jours au Japon, sur l’île de Kyushu. Si Fred et Joe sont déjà venus dans le pays, c’est leur première visite de ce coin – cela dit, les temples semblent se ressembler un peu partout et Fred et Joe mitraillent bien moins que d’habitude – blasés peut-être ? ou voulant juste profiter des yeux sans immortaliser ?

Bon, moi, je profite de tout ce que je peux voir et en tire une bonne dose de zen…

Burp….

Je n’ai pas eu droit au « Mercalm » moi, et la nuit a été un peu agitée. Me voici rassuré, ils ont de quoi nous sauver au cas où

Et moi et moi et moi

Sauf que maintenant ils ne sont plus 500 millions (ou était-ce 700 que chantait Dutronc ?), mais 1,3 milliards, réunis tous aujourd’hui au palais du ciel, en tout cas, c’est l’impression que ça donne. Ca doit être faux, puisque les amis germains de Fred et Joe leur ont assuré qu’il y en avait un bon nombre à la Cité Interdite aussi. Quoiqu’il en soit, j’y étais aussi au palais du ciel, et la preuve :