Moyen de transport local

Eh, eh, eh, ça reste bien plus confortable que les moyens de transport que Fred et Joe s’apprêtent à utiliser !!

Accueil charmant

Fred et Joe ont bien décrit que l’accueil ici était charmant : les gens sont spontanément souriants et agréables… effectivement ! Mais je suis sans doute un peu veinard d’être pris en main de cette manière !

Temples rien que pour nous

Et même rien que pour moi, la preuve :

Ahhhhhhhhhhh

Les mangues sont mûres, c’est le bonheur : en jus, en granité ou en « lassi » (« yaourtshake »), on ne s’en lasse guère. Rien que la couleur est splendide !

« Halong »

« Halong », qui signifie « dragon sortant des eaux ». Ah non, zut, ça c’est la signification de HaNoi…. je trouvais que j’illustrais à merveille un nom pareil – bon, il faut que je trouve autre chose. En tout cas, c’est grandiose, la baie de Halong.

Ancêtres

La vénération des ancêtres fait partie des piliers de la vie ici… Alors me voilà, devant ce qui pourrait être mon arrière-arrière-arrière-arrière-… - grand-père : ce cyprès a deux mille ans. Remarque, vu sa taille, des comme moi il pourrait en produire quelques milliers aussi !

Jungle boogie

Petit tour dans la mangrove de l’île d’Iriomote, faisant face à Ishigaki. Fred et Joe ont eu de la chance, pour une fois, le bateau permettant d’accéder le plus facilement à ce coin de l’île n’a pas été annulé (la veille et l’avant-veille, le port était fermé tant la mer était mauvaise). Par contre, la traversée de 50 minutes était plutôt mouvementée – pas de malade cette fois, mais un beau tour de manège !

Cela dit, le jeu en valait la chandelle, puisque le tour dans la mangrove est très chouette : petit tour dans la mangrove à marée haute, petite marche tranquille dans une forêt tropicale (particulièrement) humide, jusqu’à quelques belles cascades, et retour sur la rivière à marée basse, ce qui laisse paraître les racines des arbres poussant ici.

Une jambe en or

Malgré tout ce qu’il a pu raconter, c’est Joe qui m’a trouvé ma nouvelle jambe – presque en or massif (bon, pas tout à fait, ce serait trop lourd) et particulièrement seyante, ne trouvez-vous pas ?

Frustration maximale

Des nouvelles de la pile de Fred : il a fallu attendre la Chine pour réaliser un échange de bouquins (à vrai dire, pour qu’elle trouve quelque chose qui lui convienne en échange de ce qu’elle laissait – d’abord, elle est un peu difficile et puis la majorité des gens qui laissent leur livres lisent en allemand, hollandais ou suédois…). Et notamment, contre une demi tonne de Dostoievski, elle a récupéré une demi tonne de japoniaiserie. Selon la couverture, une saga du Japon des samourais. D’après elle après lecture, « un excellent roman de « kimono et sabre » (de cape et d’épée à la japonaise). Plaisant et assez haletant. » Suffisamment pour que cette nouvelle demi tonne soit avalée en moins de quinze jours (il y a eu quelques heures de trajets en train et bateau aussi).

Et (mauvaise) surprise, à la page 857 du roman : « ainsi se termine la première partie des aventures de notre héros, la suite, intitulée « blablabla » est parue … » en livre de poche en 1986, autrement dit, aucune chance de jamais le trouver aujourd’hui en anglais sur notre route au Japon ! Sauf que…

Sauf qu’en traînant dans le rayon anglais du Junkudo (la Fnac locale) de Kobe, on trouve un roman traduit en anglais du même auteur. Sauf que…

Sauf que, pas de chance, ce gars, il a (notamment) écrit deux énormes sagas de ce type, et celle à disposition en anglais, c’est l’autre ! Mais après tout, Kobe, c’est tout petit, qui sait, peut-être qu’à Osaka ? Oui, effectivement, le Junkudo d’Osaka est immense, avec un rayon anglais particulièrement fourni, notamment en traductions d’auteurs japonais. Sauf que…

Sauf que presque tous y sont, mais pas celui que Fred cherche !

Tant pis, la suite des lectures de Fred au Japon sera plus sérieuse ou plus exotique (traduire par non japonaise) – on trouvera la suite de la saga au retour, si elle a encore envie de la lire !

Un peu plus léger...

J’ai perdu une jambe à Nagasaki…. Je voyage accroché à la pochette de l’appareil photo de Fred, histoire de ne pas perdre une miette de ce qu’elle voit et photographie. Parfois du coup, je voyage sous sa veste ou même dans un sac ou un autre, tassé avec d’autres affaires précieuses (les papiers importants ou le pique-nique du jour). Est-ce lors d’une sortie du sac un peu trop violente ? ou me suis-je bêtement accroché à quelque chose ? Toujours est-il que quand Fred a voulu faire la photo d’un nouveau « petit jeu », elle s’est rendu compte qu’il me manquait une jambe – je n’avais même pas réalisé ! Je l’ai donc perdue quelque part à Nagasaki, le jour de la visite du musée-mémorial de la bombe atomique… Solidarité incongrue.

Bon, Fred me cherche une jambe de remplacement mais c’est pas gagné – je suis assez difficile et n’accepte pas n’importe quel bout de papier ou chewing gum pour cela. Joe se contente de dire que si on arrachait ma deuxième jambe et me laissait cul de jatte, je serai plus stable pour les photos, je vous jure, ce qu’il faut pas entendre….

Zen

Nous voici depuis quelques jours au Japon, sur l’île de Kyushu. Si Fred et Joe sont déjà venus dans le pays, c’est leur première visite de ce coin – cela dit, les temples semblent se ressembler un peu partout et Fred et Joe mitraillent bien moins que d’habitude – blasés peut-être ? ou voulant juste profiter des yeux sans immortaliser ?

Bon, moi, je profite de tout ce que je peux voir et en tire une bonne dose de zen…

Burp….

Je n’ai pas eu droit au « Mercalm » moi, et la nuit a été un peu agitée. Me voici rassuré, ils ont de quoi nous sauver au cas où

Et moi et moi et moi

Sauf que maintenant ils ne sont plus 500 millions (ou était-ce 700 que chantait Dutronc ?), mais 1,3 milliards, réunis tous aujourd’hui au palais du ciel, en tout cas, c’est l’impression que ça donne. Ca doit être faux, puisque les amis germains de Fred et Joe leur ont assuré qu’il y en avait un bon nombre à la Cité Interdite aussi. Quoiqu’il en soit, j’y étais aussi au palais du ciel, et la preuve :

De l’air !

Et de l’air pur en plus, pendant 9 jours de tour en Mongolie – camping sauvage pour Fred et Joe. Pour moi ça ne change pas grand-chose, mais de temps à autre je peux apprécier la vue sur le « rien » immense de la steppe !

Complément à la réponse au second petit jeu

Alors là, chapeau : 0% de bonne réponse !! Il s’agit de l'Eglise de la Transfiguration du Sauveur sur les Sables, aussi invraisemblable que ce nom paraisse.

Tout d’abord une clarification : tous les noms sont véridiques ! Fred et Joe pensaient au départ en glisser un de leur cru dans la liste des propositions, mais ils n’étaient vraiment pas à la hauteur, du coup, ils ont pioché dans les guides... et ont dû choisir, car il y en a d’autres encore fort amusants :

- Eglise de la Nativité de la Vierge à Poutinki

- Eglise Sainte Nikita sur le Mont des Ronces

- Eglise de la Trinité sur les Boues

- Eglise de la Rencontre de l’Icône de la Vierge de Vladimir

- Eglise de Tous les Saints du Lieu-dit Koulichki

- Eglise de l’Intercession de la Vierge sur le Fossé

- Monastère de l’Icône de la Vierge du Signe

Petite précision, l’Eglise du Saint Sauveur sur le Sang Versé se trouve à Saint Pétersbourg – elle est d’ailleurs splendide – tous les autres édifices cités sont à Moscou. Quand on vous dit qu’on s’est tapé du bulbe !

Contemplation…

C’est vraiment tout ce qu’on peut y faire !! Fred et Joe m’ont bien forcé à y mettre les pieds, dans ce lac - pour une photo finalement tellement ratée qu’elle ne sera pas publiée - mais l’eau est vraiment froide : 15°C maximum. Ca n’effraie pas les russes qui s’y baignent sans problème. Ca n’effraie pas les touristes anglais non plus. Personnellement, je passe – sans compter le risque que j’ai de rouiller !

Des bulbes, des bulbes et encore des bulbes

Ca commence presque à bien faire – heureusement, les églises ont d’autres charmes, et notamment des noms à coucher dehors – voir notre nouveau petit jeu…

A propos de la Réponse au premier petit jeu

Merci aux participants – vous êtes en majorité d’incroyables optimistes et avez surestimé la capacité du dos de Fred à porter tous ces bouquins. Il n’y avait qu’un kilo et demi et quelque dans la pile, mes trente-cinq grammes compris. Cela dit, la majorité en question était plutôt dans le vrai en ce qui concerne l’appétit de lecture de Fred (et notez que la pile en question est sensée durer… jusqu’au Japon seulement, c’est-à-dire octobre) – même si de ce côté-là, elle a souvent plus gros yeux que grand ventre, et ce ne serait pas la première fois qu’un bouquin voyage avec elle sans être ouvert une seule fois !
Pour donner des nouvelles de la pile en question, il y a eu quelques heures de lecture déjà, mais comme Fred n’arrache pas les pages au fur et à mesure, la pile est restée la même – elle devrait diminuer d’un bon demi-kilo au niveau d’Irkoutsk (la pile, pas Fred), premier endroit après fin de la lecture où il devrait être possible de trouver un « book exchange ».

La place Rouge était vide…

… pas tout à fait, mais pas aussi terrible qu’on aurait pu le cauchemarder.

Parlant de cauchemars, j’en donne un certain nombre à Fred et Joe, en tout cas, de bonnes occasions de râler : je ne tiens pas debout ! Ni assis d’ailleurs. Du coup, comme il est finalement rare qu’il y ait une tyrolienne à dispo devant chaque monument (comme devant l’église Basile le Bienheureux), l’un d’entre eux doit sacrifier un bon quart d’heure pour me maintenir devant l’objectif de l’appareil photo de l’autre. Rien de pire, semblerait-il, que de tenter de faire le point sur un objet petit, proche et en mouvement perpétuel (moi, en rotation de préférence) devant un objet immense, immobile et lointain (le monument). Personnellement, ça m’amuse plutôt !

Balançoire

Entre deux siestes, un petit coup de cette sympathique balançoire que Fred et Joe n'arrêtent pas d'actionner aujourd'hui... Ce qui vous donne à vous aussi l'occasion d'un petit jeu (voir sur la page principale du blog)

Siester dans la soie

Le stress monte au même rythme que la hauteur des piles s'accumulant sur la table. Personnellement, je trouve ces entassements plutôt confortables.

De(s)confitures

Toujours pas partis... Et plus j'y pense, plus je trouve un petit peu stupide de partir au moment même où le stock de confitures se construit - tout cela pour revenir au moment où il sera épuisé !
J'ai bien essayé d'exprimer mon opinion sur le sujet, mais pensez donc, mes pauvres 35 grammes ne font pas le poids pour ce genre de décision.

avoir un bon copain

"c'est parti !" disais-je dans mon permier et dernier message en date
Pas tout à fait en fait - le départ c'est pour dans deux semaines et demi.
En attendant, je fais connaissance de l'équipe :
Fred est un peu speed
Joe est superzen
(la moyenne reste donc acceptable)
et il y a un pote à ma taille :

bonjour !

Bonjour,

Me voila.
Né d'un cadeau sympathique et baptisé d'un jeu de mot stupide,
je m'appelle Dexty et je pars avec Fred et Joe faire un petit tour autour du globe.

J'ai l'air un peu ahuri, mais Fred m'a assuré que ma capacité à m'étonner de tout était plutôt un bon départ pour un voyage.
Joe me trouve un peu lourd (35 grammes tout de même il est vrai), mais c'est Fred qui me portera, alors...
c'est parti !